Consultez des contenus spécifiques du blogue

dimanche 23 novembre 2014

L'observateur des dunes parmi les Durbecs des sapins

Dunes de Tadoussac
Jean-Michel Lagueux-Tremblay
 Il observait le 21 novembre 2014
La migration des fringilidés se poursuit à l'Observatoire d'Oiseaux de Tadoussac (OOT, sur Facebook), malgré les basses températures (sous zéro depuis 1 semaine environ) et les chutes de neige. En particulier celle du Durbec des sapins, j'ai dénombré pas moins de 3133 Durbecs en deux jours (471 hier et 2662 aujourd'hui) ! J'aurais jamais cru voir autant de Durbec en une journée! Les autres espèces notables, en deux jours de suivi, sont: 1511 Sizerins flammés, 513 Bec-croisés bifasciés et 774 Merles d'Amérique. Les arbres fruitiers plein à craquer vont se faire vider en un rien de temps!

Pour ce qui est des rapaces, les gros formats continuent de défiler aux dunes de Tadoussac :
10 Pygargues à tête blanche (3 hier et 7 aujourd'hui)
1 Aigle royal (aujourd'hui)
1 Buse à queue rousse (hier)
 Il observait le 19 novembre 2014
Aujourd'hui est une autre très bonne journée de migration de Durbec des sapins et de rapaces! En effet, avec les vents ouest d'aujourd'hui, le Durbec des sapins a continué sa migration et j'ai pu dénombrer 1420 individus!!! Le gros de ce passage fût entre 7h et 9h am. L'espèce en deuxième position, pour les passereaux, fût sans surprise le Sizerin flammé avec 382 individus.

Pour ce qui est des rapaces, j'ai connu ma meilleure journée jusqu'à maintenant pour le mois de novembre. Un total de 16 rapaces de 4 espèces différentes ont migré aujourd'hui entre 8h et 12h:
9 Pygargues à tête blanches (majoritairement des adultes)
5 Aigles royaux (je n'en avais pas vue un seul depuis la fin octobre)
1 Autour des palombes
1 Buse à queue rousse

Belle température matinale

 Durbec des sapins
un des rares à se poser








 Phoques communs
 Garrot d'Islande et à oeil d'or
Femelle Garrot d'Islande
(bec orangé et tête un brun plus foncé)
 Pygargue à tête blanche adulte
(j'ai eu l'occasion d'en observer 3 en avant-midi)

Il y a un Arlequin plongeur adulte (visible qu'au télescope)
L'Eider à tête grise était absent des "radeaux"
d'Eider à duvet ce dimanche,
plus loin des miliers d'Harelde kakawi se regroupaient
 L'occasion était trop belle pour débuter ma saison
de ski Hok aux dunes.


dimanche 14 septembre 2014

Limicoles à Montmagny


 Bécasseau à poitrine cendrée

 
Bécasseau à échasses
parmi des Petits chevaliers
 et une BAHU



Hello Maurice Raymond
Nous étions au pont (Montmagny)
avenue de la Fabrique
(la marée était haute au fleuve)
 
Phalarope de Wilson
 blanc éclatant


 Barge hudsonienne

Une vidéo d'une petite bousculade
Il lève le bec et fonce avec sa poitrine


Pour en savoir plus




Une vidéo en alimentation
Ça ressemble à des escargots

 
Bécassin à long bec 
adulte en transition vers le plumage d'hiver

Jean-François Rousseau écrit
"Les dessous bien roux sur un bécassin adulte devraient suffir à éliminer le B. roux Griseus (Atlantic), la race qui nous visite normalement. Mais d'accord, il y a aussi les B. roux roux Hendersoni (central) et Caurinus (Pacific) qui sont aussi roux au ventre. Selon moi, la clé est ici dans la queue, bien visible sur mes 2 dernières photos. Les barres noirs font certainement 3 fois l'épaisseur des bandes claires. Dans Paulson (Shorebirds of north America, the photographic guide) il est dit: «Tail pattern different, Long-billed with dark bars always broader than pale ones, Short-billed with pale bars broader in interior population (Hendersoni) and sometimes mottled rather than bared, but species overlap and often difficult to see tail bars clearly. Atlantic Coastal populations (Griseus) tend to have wider dark bars, much like Long-billed.». Un Hendersoni devrait normalement avoir les barres blanches de la queue bien larges, ce sont nos «Griseus» de l'est qui sont plus confondant là-dessus. Selon moi la combinaison dessous roux et larges barres noires à la queue tient vraiment du B. à long becJ'ai aussi reçu ce message de Pierre Bannon hier qui, bien que pas très explicite, ne semble pas en désaccord avec notre identification au terrain (moi et Peter Lane mais séparément)"  www.pbase.com/rouj/image/157399294 
Photo du jour page des oiseaux rares Bécassin à long bec (17/09/2014)

Gérard Cyr écrit
"Je viens de fouiller dans le Paulson et je ne vois pas de points sur les cotés de la poitrine, comme ta photo qui suit, sur aucune des photos représentant le Bécassin à long bec. Normalement, celui-ci possède des lignes (bordées de minces lignes blanches) qui s’estompent avec le changement de plumage, mais en cours de mue il reste tout de même quelques lignes et non des points. C’est vraiment le point qui m’accroche le plus car c’est la meilleure façon de distinguer le Bécassin roux (Hendersoni) du Bécassin à long bec en plumage nuptial : www.pbase.com/rouj/image/157399297"

Gaétan Lord écrit
"Je suis à peu près certain qu'il s'agit du bécassin que j'ai vu en compagnie de Pierre Otis, Francine Lachance et Arne Rasmussen dimanche dernier, si j'en juge par le motif du roux au ventre et des taches sur les flancs. J'avoue qu'il m'avait alors titillé quelque peu et, comme Pierre Bannon, j'avais considéré la possibilité d'un B. à long bec. Toutefois, comme sur tes photos, je n'ai pas remarqué un bec particulièrement long ni le fameux aspect bossu que j'avais noté sur les oiseaux qui avaient fréquenté le quai Boulanger à l'automne 2008-2009, par exemple. Comme tu le mentionnes, les barres blanches des bords de la queue sont étroites, comme sur l'oiseau que j'ai vu, mais as-tu pu toutes les voir lorsque l'oiseau ouvrait ses ailes? Pour ma part, j'avais constaté que ces barres blanches s'élargissaient en direction du croupion jusqu'à devenir aussi larges que les noires. Je me souviens très bien que sur les B. à long bec dont j'ai pu voir le croupion en vol (pas souvent!), le dos blanc contrastait assez fortement avec la queue foncée en raison des étroites barres blanches partout sur la queue. Je ne trouve pas la poitrine tellement foncée. Je me souviens avoir remarqué que le B. à long bec adulte en plumage internuptial avait la poitrine pas mal foncée, mais j'avoue que l'éclairage peut être trompeur. Bien sûr, entendre son cri aigu qu'il émet parfois lorsqu'il décolle et qui est différent du cri plus grave du B. roux nous aurait certes beaucoup aidé. Pour ces raisons, j'en reste à l'hypothèse plus probable d'un B. roux hendersoni mais j'avoue que ça reste un peu embêtant. Peut-être que je me trompe et que d'autres émettront un avis différent. En tout cas, cela a le mérite de nous faire tavailler et d'en apprendre toujours un peu plus!"


Pierre Banon écrit
Il semble s’agir du même oiseau présenté
hier sur le blogue de Bruno Tremblay
et identifié comme étant un Bécassin roux.
Quand j'ai vu cette image hier.
j'ai tout de suite pensé à un Bécassin à long bec.


Michel Gosselin écrit

j'ai regardé les photos affichées à :

Les bécassins en plumage d'hiver
sont bien difficiles, 
et ici les photos donnent souvent
des impressions 
tout à fait contradictoires.
Si on additionne tous les caractères de
toutes les photos, j'obtiens:

queue noir > blanc = LB
[effectivement, il ne faut pas confondre
avec les couvertures,
qui prennent ici beaucoup de place]
primaires courtes = LB
bec droit = LB
base du bec basse = LB
angle loral faible = LB
silhouette trapue = LB
front bas = LB?
date = LB?
couleur de la poitrine = R?
couleur des flancs = R?
bec court = R

Bien sûr, aucun de ces critères
n'est diagnostique en soi,
mais je pense qu'il y a plus de raisons
d'y voir un B. à long bec que l'inverse.


J'ai posé la question à Ron Pittaway,
qui s'est toujours particulièrement
intéressé à ces oiseaux,
et il est assez convaincu que c'est
un B. à long bec.
Pour ma part, je ne suis pas
absolument 100% certain,
mais je penche définitivement
dans le même sens
Salutations,
Responsable des collections (Oiseaux)
Musée canadien de la Nature

Sur la page des oiseaux rares




















Martin pêcheur et Bernache du Canada